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3/04/2004

Bulletin #6 

INFO-TEST (#6 de 6)
15 février 2004

Le présent message est diffusé à 110 personnes.

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Tel qu’annoncé, nous procéderons à un bilan des six premiers numéros avant de décider des suites à donner à notre projet.

Nous vous ferons parvenir dans un proche avenir un message à cet effet.

Toutefois, si vous avez des informations utiles, tels que des annonces d’événements, n’hésitez pas à nous en faire part.

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Théveniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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En résumé
A) Le Forum Social Mondial vue par une «Babeliste»
B) Un gouvernement du G-8 appui l’économie sociale et le développement local
C) Construire les interactions entre l’économie solidaire (ou la nouvelle économie sociale) et le développement local
D) Question de terminologie (commentaire)
E) Annonces
1) Apreis
2) Euronet



A) Le Forum social mondial vue par une Babeliste

Babels est une association d’interprètes professionnels bénévoles et militants, née du Forum Social Européen de Florence en 2002.
C’est donc en tant que ‘Babelita’ que je suis partie de France pour Mumbaï (autrefois Bombay…) pour participer dans le FSM.
J’avais déjà participé dans le Forum Social Européen à Paris en novembre 2003. Le sentiment de faire partie d’un mouvement en marche qui construit autrement était alors très fort, avec une énergie collective et une bonne humeur généralisée. Notre association et notre contribution sont reconnues au premier rang : nous sommes facilitateurs (trices) de la compréhension, élément central à toute la démarche altermondialiste. C’est bien là notre objectif central.
Mais l’Inde c’est l’Asie…une culture très différente, même si les objectifs et le slogan ‘Un autre monde est possible’ restent identiques.
Quoi dire, de toute la dynamique du Forum ? Des difficultés des conditions de travail que nous avons vécues ?
Le Forum se passe à trois niveaux : les conférences, où nous intervenons au mieux de notre possible, avec des conditions très difficiles (cabines ouvertes, matériel inexistant ou mal réglé, coupures fréquents de courant…). Nous nous excusons auprès de ceux qui essaient de s’appuyer sur nos efforts de rendre compréhensible les interventions qui se font, en français, comme dans les autres langues…Gênés de ne pas pouvoir faire bien, nous faisons tous au mieux…
Ensuite les ateliers et séminaires, où beaucoup de travail efficace d’échange et de ‘réseautage’ se fait. Et dans la rue. Et c’est cela qui est le plus marquant.
Tout d’abord, c’est la formidable présence massive des Indiens et Indiennes de la société civile, venus massivement parfois après de longues journées de marches et de voyage. Il a fallu même en limiter les nombres, pour cause de sécurité des lieux ! Ils manifestent en continue dans les deux allées principales du site du Forum., tout comme les Tibétains, les Japonais et d’autres. Nous vivons tous au son de musiques et des tambours : la culture est une thème omniprésente dans le Forum, avec tout ce qu’elle représente de plus fondamentale dans une société. Cela va même jusqu’à irruption spontanée dans les conférences, ce qui surprend les conférenciers, et l’assistance.
C’est une appropriation réelle du mouvement altermondialiste par la société civile à la base, ce qui me semble être un phénomène fondamentalement nouveau et d’une très grande importance.
Les conférences autour des questions des Dalits (autrefois appelés intouchables) et des Adivasis (peuples indigènes) sont autant de lieux de chants, de poèmes, d’applaudissements que de paroles…
Mais que va devenir cette énergie formidable qui se dégage du mouvement ? Pour ces personnes dont la vie quotidienne est loin des Droits Fondamentaux de l’Homme, de ces enfants, jouant le théâtre de rue sur le travail qu’ils aimeraient tant cesser de faire, de ces femmes, tant déterminées d’en finir avec les attitudes patriarcales, et de voir le système des castes voler en éclats, quelles suites vont émerger ?

Si toutefois le travail (o combien important et nécessaire) des intellectuels et des leaders fait corps avec une véritable poussée de la société civile, alors oui, je crois qu’un autre monde sera rapidement possible.

Judith Hitchman, irlandaise, demeurant en France est consultante et interprète militante
www.babels.org


B) Un gouvernement du G-8 appui l’économie sociale et le développement local

Le nouveau premier ministre du Canada Paul Martin, dans le discours inaugural du 3 février 2004, a annoncé que son gouvernement appuyait l’économie sociale et de développement dans les communautés (entendre par là le développement économique communautaire).

EXTRAIT DU DISCOURS

La qualité de vie dans nos villes, c’est le désir de s’entraider. C’est la volonté de s’unir pour travailler ensemble à bâtir une collectivité où il fait bon vivre.
Aujourd’hui, cette volonté se manifeste à travers tout le Canada. Nous la voyons dans les efforts de plus d’un million de Canadiens qui œuvrent dans le secteur bénévole et nous les appuyons.
Nous la voyons dans les efforts de ceux et celles qui déploient un esprit entrepreneurial, non pas dans le but de faire des profits, mais plutôt de promouvoir des objectifs sociaux et environnementaux. C’est ce qu’on appelle l’économie sociale — une partie de l’économie peut-être peu connue, mais dont il ne faut pas sous-estimer l’importance.
Son apport au tissu social et à la vitalité économique de nos municipalités, urbaines et rurales, est réel et grandissant. Quelques exemples.
L’économie sociale, c’est le groupe communautaire RESO dans le sud-ouest de Montréal, avec lequel j’ai œuvré dès mes débuts en politique. C’est une grande coalition de syndicats, d’entreprises, de groupes communautaires et de citoyens engagés, tous attachés à l’avenir de leur collectivité. Il y a plusieurs années, ils se sont serré les coudes. Si le sud-ouest de Montréal était un quartier fragile dans les années 80, il est aujourd’hui vibrant et l’action du RESO y a joué, et joue, un rôle clé.
L’économie sociale est partout. Par exemple, à quelques pas de ce Parlement, se trouve la Roasted Cherry Coffee House. Cette magnifique entreprise sociale a été créée dans le but d’offrir des emplois et un environnement accueillant aux jeunes et surtout aux jeunes à risque. Elle a saisi toute l’importance pour un jeune à risque de pouvoir travailler et de partager son expérience de vie avec d’autres jeunes qui poursuivent leurs études. Au bout du compte, ces jeunes à risque voient que tout est possible pour eux. Et ce café va plus loin en convertissant une partie de ses profits en bourses afin d’encourager ces jeunes à raccrocher et à finir leurs études secondaires.
Le Canada fourmille d’entreprises sociales semblables.
Les personnes qui consacrent leur vie à ces efforts comprennent le pouvoir de l’économie sociale. Elles-mêmes constituent une ressource sociale puissante. Et il est grand temps que le gouvernement fédéral le reconnaisse aussi. C’est pour cette raison que nous entendons faire de l’économie sociale une composante clé du coffre à outils de la politique sociale canadienne.
Pour la première fois, ces organismes auront accès à nos programmes pour les petites entreprises.
Au cours de la prochaine année, nous travaillerons avec ces groupes pour développer les outils dont ils ont besoin. Autant les entrepreneurs sont essentiels à une économie vigoureuse, autant les entrepreneurs sociaux sont essentiels à des collectivités dynamiques, et ils ont besoin de notre soutien.
Ce gouvernement le leur offrira.
Pour le discours au complet (cliquer sur Réponse du PM)
www.pm.gc.ca

Le budget fédéral sera bientôt déposé et adopté (l’année financière débute le premier avril). On doit s’attendre à des mesures concrètes dans le budget. Par la suite, il y aura des élections générales au parlement fédéral. Le résultat des élections sera important pour les autres suites.

C) Construire les interactions entre l’économie solidaire (ou la nouvelle économie sociale) et le développement local
Prenant l’ancrage local du changement par un autre bout, regardons dans le présent bulletin comment l’économie solidaire s’en saisit.
Définition proposée de l’économie solidaire : “ Ce sont des activités de production, distribution et consommation contribuant à la démocratisation de l’économie à partir d’engagements citoyens au niveau local comme global. Elle se pratique sous des modalités variées, sur tous les continents. Elle recouvre les différentes formes d’organisation dont se dote la population pour créer ses propres ressources de travail ou pour accéder à des biens et services de qualité, dans une dynamique réciprocitaire et solidaire qui articule les intérêts individuels à l’intérêt collectif. En ce sens l’économie solidaire n’est pas un secteur de l’économie mais une démarche globale qui recouvre des initiatives dans la plupart des secteurs de l’économie ”.
La définition résulte d’un Forum international de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire qui s’est tenu en 2001. Il s’est déroulé sur le net pendant plusieurs mois, en 4 langues, et prend en compte ce qui fait convergence dans la diversité des approches. La culture, la langue, la géopolitique…
Explication terminologique :
On parle “ d’économie populaire ” dans l’aire culturelle latino-américaine ou africaine; “ développement économique communautaire, entreprises communautaires ou à but non lucratifs ” en Amérique du Nord ; “ l’économie sociale locale ou self-help en Allemagne ” ; “ nouvelle économie sociale ” en Suède, etc. Les anglophones dans la démarche de Dakar (voir Bulletin #1) ont tendance à écrire «social/solidarity economy». Autrement dit, accoler les deux termes, car le concept «économie solidaire» est reçu comme une construction francophone.
Il s’agit d’exprimer, d’une façon ou d’une autre, une différenciation avec “l’économie sociale”, en tant que concept hérité d’une histoire antérieure. Ceux qui se reconnaissent dans le courant de pensée de “l’économie solidaire”, la “social/solidarity economy” etc... ne renient pas cette histoire, mais pensent qu’ils sont à l’origine d’une nouvelle dynamique socio-économique, lié à la problématique de leur génération. Une distinction majeure entre les deux courants est le fait que l’économie solidaire ne se définit pas d’abord par le statut juridique (être un adhérent/usager de coopérative, mutuelle ou association,) mais par la volonté de faire une place à toute personne qui contribue à un titre ou un autre, et de vouloir renouer avec la dimension politique d’alternative, quelque mis au second plan par l’économie sociale dans sa phase de croissance et réalisation.
Une originalité de ce courant de pensée est de redéfinir l’échange et la valeur.
L'instrument d'échange par excellence du capitalisme, c’est l'argent, objet de son propre marché. Anonyme, il ne suscite pas de relation, a perdu sa finalité d’être un instrument de mesure de la valeur productive des choses (cf spéculation) et de laisser faire et susciter les usages illégaux ou immoraux (paradis fiscaux, travail au noir, etc.). C’est pourquoi, la valeur définie par l’usage, le contrat, la confiance, le temps, par la qualité des échanges interpersonnels et de voisinage constituent les principales avancées: finance solidaire, échanges non monétaires, finalité sociale ou environnementale des biens et services rendus dont l’argent ne dicte pas la valeur.

Cette émergence s’est produite quasi-simultanément, dans les années 70/80, dans tous les continents, sous des formes propres à chaque contexte géoculturel et économique, comme une des manifestations de la prise de conscience d’une emprise économiciste et de ses conséquences en termes d’exclusion sociale, de spécialisation territoriale et d’appauvrissement pour le plus grand nombre des humains.
Une particularité de l’économie solidaire est qu’elle s’est saisie, en second lieu seulement, de la question du « territoire », perçue comme la référence à des compétences ou fonctionnalités territorialisées, traduites sous forme de mandats politiques ou de gestion publique. Elle vient au territoire par la volonté de pérenniser des initiatives prises dans la proximité des échanges humains de voisinage. Le territoire, dans cette vision, est plutôt ressenti comme cadre de contraintes que comme cadre de référence facilitateur. D’où bien des débats actuels sur la place respective de ce qui est premier et englobant : l’ancrage aux lieux ? ou la nature des échanges… Résumons notre conviction : cette question est celle de la poule et de l’œuf…
La convergence est donc à tisser avec « le développement local » autour du sens attribué au territoire. Il est actuellement mis à toutes les sauces et la pensée reste entachée de mépris. Or, c’est bien autre chose qu’une étendue de terre sur laquelle s’exerce une autorité, comme le définit le dictionnaire, bien plus que la démocratie participative, cour des petits où les enfants s’amusent pendant que les grands sont à Davos, autre chose que l’infirmerie de campagne où on soigne localement les blessés de l’économie mondiale, ou que le lieu de l’activisme concret qui compense sans transformer, éternel recommencement de la réparation sociale qui n’enraye pas l’exclusion, et ce n’est pas non plus le conservatoire du passé.

Il faut partir d’une définition qui décrive la réalité : le territoire c’est la base géographique de l’existence sociale et c’est avant tout une œuvre humaine. Il est un espace approprié. Approprié se lit dans les deux sens : propre à soi et propre à quelque chose. Toute société a du territoire, produit du territoire. En fait, elle a en général plusieurs territoires, voire une multitude : pour habiter, pour travailler, pour se recréer et même pour rêver; des espaces vécus et des espaces subis ; des cellules locales et des réseaux ramifiés. C’est ce qui complique la situation, c’est ce qui l’enrichit, c’est ce qui fonde la liberté. La pire des situations est de ne disposer que d’un seul territoire à défendre contre tout intrus ; cela arrive à des animaux et à des peuples désemparés.
Ainsi, les courants de pensée qui s’attachent à « penser local » pour « agir global et pour « agir local » – les deux sont nécessaires - ont compris de par leur expérience que pas un seul problème ne peut être résolu à une seule échelle, ni l’habitat, ni l’environnement, ni l’emploi. Les solutions sont interdépendantes, de façon encore plus évidente dans une économie mondialisée.

Accompagner cette révolution de la façon de penser dépasse bien sûr le seul courant de l’économie solidaire, tout comme elle place le développement local devant la nécessité d’élargir sa vision au-delà de la belle pratique localisée (telle l’oasis dans un désert) pour intégrer et concilier la diversité des situations locales et l’unité des principes d’action, seule capable de transformer en profondeur des systèmes producteurs d’exclusion sociale et territoriale.

Ils ont en commun des valeurs humanistes, une grande attention portée à l’ingénierie sociale et une vision politique, ce qui les placent à un point privilégié des interactions : économie, société, proximité de vie, ressources des lieux, innovation, nouvelles formes d’organisation, alliances avec d’autres ailleurs…

Martine Théveniaut auteure de « Le développement local, réponse politique à la mondialisation »
Editions DDB, Collection Sociologie économique dirigée par Jean-Louis Laville, 1999


D) Question de terminologie (commentaire)

André Joyal de l’Université du Québec à Trois-Rivières nous a fait parvenir le commentaire suivant :
1) Le concept utilisé au Brésil (dont nous avons parlé dans le Info-test #2), est innovateur et évocateur.
En portugais :
Desenvolvimento local integrado e sustentável (DLIS)
En français.
Développement local intégré et soutenable (durable)
L’intérêt de ce concept est d’ajouter à la fois les qualificatifs «durables» et «intégré» à «développement local». Ainsi, ce terme est peut-être celui qui décrit le mieux en lui-même la vision qu’est la nôtre.
Site WEB du Réseau brésilien (en portugais seulement)
www.rededlis.org.br
Un texte publié par André Joyal de l’Université du Québec à Trois-Rivières et Dante Martinelli de Université de Sao Paulo à Ribeirção Preto fait état de l’émergence du DLIS au Brésil. Il est disponible à l’adresse suivante (en français seulement)
www.apreis.org/docs/DLBres.pdf
2) M. Joyal nous informe que l’expression «Community Development» est également utilisée au Ghana.

E) Annonces

1) Apreis
APREIS (Acteurs, Pratiques, Recherches Européennes & Internationales pour la Soutenabilité) annonce la tenue d’une première «Université mondiale nomade» qui se tiendra au Niger «Pour la mise en pratique du développement durable»
Pour plus d’informations :
www.apreis.org/

2) Euronet
Le site internet de l'Euronet est de nouveau disponible à l'ancienne adresse http://www.european-network.de
En allemand, anglais et français.


Bulletin #5 

INFO-TEST (#5 de 6)
31 janvier 2004

Le présent message est diffusé à 105 personnes.

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La prochaine parution, celle du 15 février, sera la dernière avant de procéder à une évaluation et à une décision de poursuivre la présente initiative.

Ainsi, nous vous demandons :
- de nous faire parvenir des informations, notamment des annonces, que nous pourrions inclure dans le prochain numéro;
- de nous soumettre déjà des commentaires préliminaires sur la pertinence de notre initiative.

Enfin, nous réitérons que les traductions ne sont pas professionnelles.

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Théveniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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En résumé
A) Question de terminologie
B) Sites WEB en développement local (Canada)


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A) Question de terminologie

Introduction : Nous vous proposons aujourd’hui un début d’inventaire terminologique. Il sera poursuivi dans une prochaine édition autour de la notion d’économie solidaire, économie sociale, ou populaire, car « le territoire » y est aussi présent dans l’idée de proximité, mais par un autre point d’entrée.

Cet inventaire ne prétend pas définir le champ d’intervention, ni même présenter ses principes et ses objectifs. Il se propose de susciter vos réactions. Nous butons sur la difficulté de mettre d’accord des courants de pensée, « voisins » ou « cousins », dans le respect des diversités et des usages que chacun s’est approprié dans sa langue et sa culture. Nous sommes convaincus pour notre part qu’il ne faut pas laisser les idées et les valeurs se diluer dans une surabondance de mots qui s’opposent seulement en apparence. C’est une étape importante et nécessaire de la construction du mouvement social que de NOMMER CE QUI NOUS RELIE PLUTÔT QUE CE QUI NOUS DIFFÉRENCIE( VOIRE NOUS OPPOSE) POUR CHOISIR LA ROUTE QUE NOUS SOUHAITONS PRENDRE POUR TRANSFORMER LE MONDE.

Nous commençons par la famille d’acteurs qui se reconnaissent dans la notion de développement local durable, soutenable, intégré.

Dans les cinquante dernières années, d’innombrables initiatives ont pris naissance, localement et partout dans le monde. Elles portent différents noms selon les pays, les continents et les cultures. On parle ainsi de :
- développement local
- développement économique communautaire
- développement communautaire

Les expressions changent également selon la langue et par continents. En français, en espagnol et en portugais, l'expression est semblable :
En français : "développement local"
En espagnol : "desarrollo local"
En portugais : "desenvolvimento local".
Ainsi, en Afrique, en Amérique centrale et latine, les mots clés sont local et développement.

En Europe, l'expression développement local est largement répandue. L'expression est également employée dans les pays de l'Europe centrale et de l’est. Une histoire de cette expression en Europe va probablement montrer que la Commission européenne de Bruxelles, avec la traduction dans toutes les langues des pays membres, normalise les expressions.

En Amérique du Nord, les choses sont très différentes. L’expression développement local est très peu utilisée. Les auteurs l’expliquent de la façon suivante. Depuis la deuxième guerre mondiale, développement local signifie une approche traditionnelle du développement. On y réfère principalement aux efforts locaux afin d’attirer des entreprises, via des subventions et autres avantages, dans leurs zones industrielles. Cet effort n'a rien à voir avec la lutte à la pauvreté et des activités comme la revitalisation des zones urbaines. Ainsi, quand dans les années 60, des personnes engagées et inspirées ont décidé de travailler à la revitalisation des zones urbaines dégradées, dans les grandes villes, ils ont décidé d'employer développement économique communautaire afin de se distinguer de l'approche traditionnelle du développement. Beaucoup d’organisations emploient également l’expression développement communautaire. En Amérique du Nord (aux États-unis et au Canada), presque tous les organismes et praticiens emploient ces expressions. La seule exception est dans les régions francophones du Canada, notamment dans la province de Québec. Les deux expressions, développement local et développement économique communautaire, y sont employés couramment. Récemment, une nouvelle expression, nouveau développement local, a été forgée au Canada anglophone à titre d’alternative à l'utilisation de développement économique communautaire.

Une autre explication pour la différence est, naturellement, la signification du mot communauté. Comme nous le savons, en Europe, il signifie la Communauté européen (des pays et des états) tandis qu'en Amérique du Nord la communauté a des significations très différentes. La plupart du temps la signification est en lien avec population locale.

En Inde, une ancienne colonie britannique, l'anglais est largement répandue comme langue commune, en plus des quinze langues officielles. Ceci explique probablement pourquoi Community development est l'expression commune, notamment au niveau des villages.

Plus récemment, à l’occasion de rencontres d’acteurs de différents continents, un consensus se développe à l’effet de s’identifier à l’expression suivante :
Développement local durable (en français)
Local Sustainable Development (en anglais)
Desenvolvimento local sustentável (en portugais)
Desarrollo local sostenible (en espagnol)

Ce concept ajoute une richesse au champ d’action, à la fois pour désigner l’action des acteurs au développement durable, et en même temps les acteurs adhèrent à l’idée que le développement d’une communauté locale doit se faire en fonction de sa durabilité, à la fois pour les populations et pour la biosphère.

Cette vue d'ensemble ne se prétend exhaustif, ni le résultat d’une recherche. Il résulte de différents échanges d'information entre acteurs et quelques articles de revues. Nous savons également que les définitions que les acteurs donnent au développement local et développement économique communautaire (ou développement communautaire) sont relativement semblables. Nous espérons pouvoir échanger des informations sur les définitions ultérieurement.


B) Sites WEB en développement local (Canada)

Réseau canadien de développement économique communautaire
www.ccednet-rcdec.ca
En français et en anglais.

Portail du développement économique communautaire
www.cedcanada.ca
Ressources variées au service des acteurs au Canada
En anglais et en français

The Toronto CED Learning Network
www.torontoced.com
Répertoire remarquable de 1496 liens vers des sites WEB
En anglais seulement.

Carrefour québécois de développement local
www.carrefourqdl.qc.ca
En français et en anglais

Bulletin #4 

INFO-TEST (#4 de 6)
15 janvier 2004

Le présent message est diffusé à 105 personnes.

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En ce début d’année 2004, nous désirons exprimer nos meilleurs vœux à tous ceux et celles qui quotidiennement oeuvrent afin de construire un avenir plus juste et équitable.

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Théveniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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En résumé
A) Un exemple de solidarité internationale : ASSEFA-Inde et ASSEFA-Italie
B) Annonce
1- Conférence économie sociale (septembre 2004)

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A) Un exemple de solidarité internationale : ASSEFA-Inde et ASSEFA-Italie

ASSEFA (Association for Sarva Seva Farms) est une association de développement rural d'inspiration gandhienne fondée en 1969 au Tamil Nadu (sud de l'Inde). Elle repose sur le concept de la promotion de communautés rurales autonomes dont les valeurs sont l'amour, la vérité et la justice. ASSEFA prône le respect des individus dans leur intégrité sociale, culturelle et économique, en puisant le meilleur des traditions et de la modernité.
Concrètement, ASSEFA participe au regroupement de plus de 3500 villages (dans cinq états de l’Inde) et à leur mise en réseau de manière complémentaire. Cette association favorise la participation des villageois qui sont appelés à discuter ensemble, à statut égal, sur les problèmes de leur communauté et sur les solutions à y apporter, concernant, par exemple, l’utilisation des ressources locales ou l’entre aide à l’intérieur d’un village.
Depuis les débuts d’ASSEFA, des groupes locaux en Italie organisent, dans un esprit de solidarité internationale, diverses activités de soutien, dont des activités de financement et des échanges terrain. Il est important de préciser que ce partenariat se réalise sur un pied d’égalité. C’est ASSEFA en Inde qui détermine les projets à soutenir. Les groupes italiens se sont constitués en association (ASSEFA-Italia) afin de mieux organiser les activités de solidarité.
Pour M.S. Loganathan, directeur exécutif d’ASSEFA, il est essentiel de diffuser et de renforcer les échanges avec d’autres acteurs mondiaux car il “espère par-là peser sur les modes de mondialisation.”
ASSEFA-Inde (site WEB en anglais seulement) www.planetfinance.org/hosting/assefa/index
ASSEFA-Italie (site WEB en italien et en anglais) www.assefaitalia.org
Rédaction : Yvon Poirier
Commentaire. Lors d’un voyage en Inde en 2002, j’ai personnellement été en mesure de voir cette collaboration entre villages de l’Inde et des groupes de soutien italiens. Cette collaboration, qui entre maintenant dans sa trente-cinquième (35e) année, est exemplaire à bien des égards.


B) Annonce

Conférence économie sociale (septembre 2004

Social Enterprise Network, en collaboration avec EURONET et COMMACT UK, annonce la tenue, en septembre 2004, d’une conférence en économie sociale. Le thème de la conférence portera sur Le rôle des entreprises sociales (économie sociale) face aux questions et problématiques que crée la mondialisation dans les économies locales.
La conférence aura lieu à Liverpool du 16 au 18 septembre. Il y aura traduction anglais/français lors de la conférence. La traduction vers l’espagnol est également envisagé.

Pour obtenir le programme préliminaire et toute autre information pertinente, contacter Anna Rohleder au secrétariat EURONET.
euronet@tu-berlin.de

Bulletin #3 

INFO-TEST (#3 de 6)
15 décembre 2003

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Le présent message est diffusé à 105 personnes.
Prochaine parution : le 15 janvier 2004

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Théveniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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En résumé
A) Projet de Réseau mondial des acteurs du développement local durable
B) CIVICUS Alliance mondiale pour la participation citoyenne
C) Annonces
1- Université rurale européenne (juillet 2004
2- Centre pour le développement local de Trente

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A) Projet de Réseau mondial des acteurs du développement local durable

Dans la Déclaration finale des Rencontres mondiales du développement local tenues à Sherbrooke (Québec/Canada) en 1998, l’objectif suivant avait fait consensus parmi les 850 participants :
"mettre en place, un réseau mondial des acteurs et actrices du développement local pour favoriser le dialogue permanent entre eux et leurs partenaires et pour soutenir le réseautage d'expériences de développement local à tous les niveaux".
Afin de mettre en place ce projet, un Comité International de Pilotage Provisoire a été constitué à Paris en avril 2002. Une mission et une Charte ont été élaborées. Toutefois, faute de ressources humaines et financières, le réseau est encore à l’étape de projet.

Le Comité international de pilotage est composé de neuf personnes :
Michel Azcueta, Pérou
Francisco Botelho, Portugal
Mustapha Bouhaddoud, Maroc
Éva Fekete, Hongrie
Catherine Lenfant-Leglu, France
Subbiah Loganathan, Tamil Nadu (Inde)
Jules-Dumas Nguebou, Cameroun
Nicanor Perlas, Philippines
Yvon Poirier, Québec (Canada)

Informations www.unadel.asso.fr/ancien_site/index.html
Rédaction : Francisco Botelho et Yvon Poirier

B) CIVICUS Alliance mondiale pour la participation citoyenne

Fondée en 1993, CIVICUS est une alliance citoyenne internationale qui vise à favoriser l’émergence, la croissance et la protection de l’action citoyenne, plus particulièrement ou la démocratie participative et la liberté d’association des citoyens sont menacées.
L’objectif de CIVICUS est de contribuer à un environnement sain pour l’épanouissement d’une société civile mondiale dont les principes fondamentaux sont :
• L’intervention des citoyens comme élément essentiel de la vie politique, politique, économique et culturelle
• • L’aptitude des associations civiles à travailler ouvertement et de façon légitime avec les gouvernements et le secteur privé; et
• L’aptitude des citoyens à jouir d’une relation équilibrée et égale avec les sphères économiques et gouvernementales. (Extrait du site WEB)


CIVICUS va tenir sa prochaine Assemblée mondiale à Gabarone au Botswana du 21 au 25 mars prochain. De nombreux acteurs de la société civile mondiale se réunissent afin de discuter de thèmes qui s’apparent aux thématiques du développement local durable. Kofi Annan et Nelson Mandela y seront.

Le site WEB de CIVICUS est principalement en anglais, avec quelques textes en français et en espagnol. Il est possible de s’abonner au bulletin e-civicus (en anglais et en espagnol)
www.civicus.org/


C-Annonces

C-1 Université rurale européenne (juillet 2004)

L’Association Pour les Universités Rurales Européennes (APURE) organise à chaque deux ans, depuis 1988, une rencontre dédiée à la ruralité.
La prochaine Université Rurale aura lieu à Oxford du 5 au 8 juillet prochain. Le programme est maintenant disponible. Le thème de la prochaine conférence est : Comment les régions et les communautés locales peuvent-elles influencer la politique de développement rurale pour l'Europe? Que diriez-vous du contexte global? Comment mettre en application?

Pour informations: www.ylda.org/eru2004/index_fr.asp


C-2 Inauguration du Centre de l’OCDE LEED à Trente pour le développement local

Extrait de : Edition spéciale du LEED Flash

Le Conseil de l’OCDE a décidé le 11 juin 2003 de créer, en coopération avec le Gouvernement de l’Italie et la Province Autonome de Trente, un Centre de l’OCDE LEED pour le développement local basé à Trente. La mission du Centre est de renforcer les capacités du développement local dans les pays membres et non membres de l’OCDE avec une attention spéciale pour les pays de l’Europe centrale et de l’est. Le Centre organisera son travail sur la base de l’engagement de longue date du Programme LEED de fournir de l’assistance dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des stratégies du développement au niveau local et sur l’expertise du Programme LEED dans les domaines de la gouvernance locale, de l’esprit d’entreprise et de l’inclusion sociale.

Le Centre a été inauguré le 6 décembre
Visitez : www.Trento.oecd.org

Bulletin #1 

INFO-TEST (#1 de 6)

PRÉSENTATION
A l’occasion d’une rencontre à Poitiers (France) le 26 octobre 2003, nous avons pris l’initiative de proposer la relance d’un échange d’informations entre acteurs du développement local durable. La non tenue des rencontres internationales au Portugal, en 2003, laisse un vide. Or, nous croyons important de rassembler des informations sur ce qui se passe pour continuer à faire vivre un espace public entre les acteurs et espérer des occasions de rencontres.
Notre engagement est temporaire. En effet, sans des marques d’intérêt, sans apport d’informations utiles à l’action que vous mettrez “au pot commun”, nous ne pourrions pas continuer bien longtemps.
Pour des questions de disponibilités et de moyens, nous assurerons la parution en anglais et en français. Recevez nos excuses pour ces traductions non professionnelles. Nous nous engageons à produire six parutions bimensuelles du 15 novembre 2003 au 15 mars 2004, pour vous laisser le temps d’apprécier la pertinence de cette initiative et de vous y associer activement.
Si vous avez des informations pour de prochaines parutions, merci de nous les faire parvenir sous forme de messages courts, si possible traduits
Nous construirons, avec vous, au fur et à mesure, le meilleur profil, le style et l’utilité des informations à transmettre. Nous ferons avec vous un bilan en mars et déciderons quoi faire.

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Thevéniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca


INFORMATIONS

Dissolution de Délos-Constellation, association européenne
Après 8 années d’existence, les membres réunis à l’occasion du Carrefour international de l'innovation sociale et territoriale de Poitiers, le 26 octobre 2003, ont décidé la dissolution de Délos-Constellation. Il s’agit pour eux de conserver le meilleur de ce qui les a réunis et de poursuivre par d’autres voies le projet politique de transformation fondé sur les ressources des territoires, plutôt que de prolonger une organisation que n’a plus de fonctionnement effectif. Ils ont pris cette décision après avoir fait le bilan des facteurs internes et externes de non-réalisation des secondes rencontres mondiales du développement local durable, prévues en 2001, retardé puis annulé en 2003.
Ils espèrent ainsi faire toute la place possible à de nouvelles initiatives bilatérales ou multilatérales qu’ils sont plusieurs à vouloir engager, dans d’autres cadres.
Rédaction :Martine Théveniaut : Secrétariat de l’ex-association

Carrefour international de l'innovation sociale et territoriale (voir note)
Promouvoir le dialogue social territorial? Elargir la participation au débat pour les associations, les petites entreprises et les initiatives des habitants ? Construire une représentation syndicale européenne des régions? C’est le débat ouvert par les organisateurs du carrefour international de Poitiers tenu les 27 et 28 octobre 2003. Il a réuni 500 personnes, en majorité des représentants d’administrations publiques, d’organisations syndicales et dans une moindre mesure patronales. Un bon tiers de participants sont des porteurs de projets ancrés dans des territoires, qui oeuvrent à la création d’activités, aux stratégies pour l’emploi, à une meilleure gestion des âges, aux possibilités d’un meilleur usage des temporalités dans la vie sociale, au développement local etc...
Les 2 journées ont manifesté un écart important entre la parole institutionnelle et les avancées des acteurs, bien plus important dans la mise en oeuvre des processus que leur place à la tribune. Un moment fort, des échanges de qualité, une réelle participation internationale, à suivre... www.eurexcter.org
Rédaction : Martine Théveniaut, Collectif national des Pactes Locaux (France)
Contact : Ciste2@wanadoo.fr
Note. Dans le contexte européen, l’expression «dialogue social» réfère habituellement au dialogue entre les administrations publiques, les associations d’employeurs et les syndicats de travailleurs.

Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) www.uqo.ca/ries2001/RIPESS.html
J’ai assisté à la conférence internationale «Le sud… et le nord dans la mondialisation. Quelles alternatives». Elle s’est tenue les 24 et 25 septembre dernier à l’Université du Québec dans l’Outaouais (nouveau nom de la ville de Hull situé près d’Ottawa). Plus de 350 personnes y assistaient.
Cette conférence est préparatoire à celle qui se tiendra à Dakar en novembre 2005. Je rappel qu’une première conférence s’est tenue à Lima en 1997 et une deuxième à Québec en octobre 2001.
Le Comité de liaison international a décidé de retenir cinq thèmes pour la conférence de Dakar :
• Développement local
• Finances solidaires
• Alternatives aux privatisations
• Promotion de l’économie sociale et solidaire pour l’action politique
• Commerce équitable
La période d’inscription devrait bientôt débuter.
Rédaction: Yvon Poirier

Bulletin #2 

INFO-TEST (#2 de 6)
30 novembre 2003

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Note. Le présent message est diffusé à plus de 90 personnes.

Francisco Botelho, Portugal
Yvon Poirier, Québec (Canada)
Martine Thevéniaut, France

Personne contact (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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En résumé
A) Expo-Brésil du développement local
B) Quelques réseaux
1- Euronet
2- CELODIN
3- Réseau DELC

A) ExpoBrésil du développement local

RedeDLIS (RéseauDLIS – Développement Local Intégré et Soutenable) est un réseau informel constitué au sein du RITS, le Réseau d’Information pour le Tiers Secteur, au Brésil.
Intégrant de nombreuses organisations et personnes, qui partout au Brésil travaillent dans des projets de développement local, RedeDLIS est également responsable de la diffusion d’une nouvelle approche – les Forums DLIS. Ces Forums, constitués au sein de communes ou d’institutions avec les personnes représentatives des forces vives locales, réalisent un vrai travail de diagnostic et de définition de stratégies de développement pour leur milieu.
En 2002, RedeDLIS a réussi un nouveau défi – promouvoir une grande rencontre d’échanges pour tous ses membres et les acteurs du développement local brésilien. A la capitale, Brasília, environ 2000 personnes se sont réunies dans ce premier événement du DL brésilien.
Pour 2003, malgré le changement politique qu’a subi le pays, le défi à été relevé de répéter l’initiative en réunissant plus de 2500 personnes, à Belo Horizonte dans l’État de Minas Gerais, du 5 au 8 novembre 2003.
Il a notamment été question des initiatives d’économie solidaire, de constitution, gestion et mobilisation de réseaux, de capital social, du micro crédit, du tourisme rural et écotourisme, du commerce solidaire, du genre, de l’éducation, de l’inclusion digitale, de la sécurité alimentaire, de la durabilité, de l’articulation public/privé et la culture ont été discutés toujours dans le contexte de l’intervention de développement local. Le mot clé unificateur était «la participation citoyenne».
L’esprit de fête, si caractéristique du Brésil, était patent au dos des t-shirts de quelques participants : « Je connais ce que je fais / Je crois à ce que je fais / J’aime ce que je fais / Je fais du DLIS ».
Des expériences d’initiatives de développement local au Portugal, à Cap Vert, en Espagne et à Cuba ont été aussi présentées. L’idée de promouvoir un Rencontre du DL en langue portugaise à la prochaine édition était souhaitée par l’organisation.

Pour savoir plus sur RedeDLIS et l’EXPOBRASIL – www.rededlis.org.br (portugais, seulement)
Les sites de RITS – www.rits.org.br (portugais) – et – www.cidadania.org.br textes en portugais et aussi en espagnol) – donnent la possibilité de connaître l’expérience de Développement local au Brésil et en Amérique du Sud.
Rédaction : Francisco Botelho, participant à ExpoBrésil

B) Quelques réseaux continentaux ou régional

1) EURONET
Le Réseau Européen de l’économie solidaire et du développement local, crée formellement en 1994, «a pour objectif de promouvoir la coopération transnationale parmi les organisations et initiatives de l’économie solidaire et du développement local, de faciliter des projets communs et de faire connaître l’importance de nos efforts en Europe». Le réseau est particulièrement actif en Europe du Nord anglophone.
Site WEB (en allemand seulement) www.european-network.de
De 2001 à 2003, Euronet a mené une un projet, avec différents partenaires, visant à «comprendre et éclaircir les notions clés du concept de Capital Social, d’entreprises sociales et de l’économie solidaire au niveau européen». Le rapport de cette recherche est disponible (en anglais) sur le site www.conscise.mdx.ac.uk
Personnes contacts :
Karl Birkhölzer, président karl.birkholzer@tu-berlin.de
Ana-Maria Rohleder, secrétariat euronet@tu-berlin.de

2) CELODIN
Le Réseau d’Information d’Europe Central du Développement Local a été crée en 1998. CELODIN fonctionne dans cinq pays d’Europe Centrale : Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Roumanie, Pologne, et a travers 12 Centres de Ressources régionaux. Les Centres de Ressources offrent trois services de base : fournir de l’information, agir à titre consultants et aide à bâtir des partenariats.
CELODIN travail dans chacune des langues respectives et l’information commune est traduite en anglais. Le document CELODIN, Past Present Future, disponible sur le site WEB (en anglais seulement) décrit bien le réseau et ses origines.
www.celodin.org/

3) Réseau DELC (Réseau d’information et d’action du développement économique local et communautaire) des Amériques
L’étude de faisabilité a été réalisée en novembre 2002 auprès d’acteurs du développement local des Amériques. L’étude étant positive, le Réseau a été formellement crée lors d’une réunion tenue à Ottawa du 11 au 14 août dernier.
Les organisations fondatrices sont CIED (Pérou), COPEME (Pérou), CSTIER (Canada), CUSO (Canada), Fundación Acceso (Costa Rica), FUNASUPO (Chili), PROCOMES (El Salvador) et REDES (El Salvador).
Un comité exécutif a été crée lors de la réunion de fondation. Le réseau aura un site WEB bientôt. L’information sera transmise dans un prochain bulletin.
Rédaction Yvon Poirier

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