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9/01/2010

Bulletin International de Développement Local Durable
Bulletin d’information #71
1ier Septembre 2010

Sommaire

Message de l’équipe éditoriale

Présentation de l’équipe éditoriale

Forum Social US, Detroit, 22-26 juin 2010

Forum international en économie sociale et solidaire : pouvoirs publics et société civile
Octobre 2011, Montréal Canada

Solidarity Economy I: Building Alternatives for People and Planet
Nouvelle publication (en anglais)

Syndicalisme et Économie Solidaire : L’expérience québécoise

« Vers des P’Actes européens : promouvoir une économie territoriale et coopérante pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale » (Année européenne)


Message de l’équipe éditoriale


En débutant notre 8e année de publication, comme nous avons régulièrement de nouveaux lecteurs, nous avons jugé utile de rappeler les origines de notre publication et qui nous sommes.

En ce début d'année, à part un court article sur le Forum social de Detroit tenu au mois de juin dernier, nous annonçons divers évènements à venir ainsi qu'une publication qui contient un texte écrit par Yvon.

Équipe éditoriale
Judith Hitchman
Yvon Poirier
Martine Theveniaut


Présentation de l’équipe éditoriale

Nous nous sommes rencontrés, accompagnés de notre défunt (2007) ami Francisco Botelho du Portugal lors des préparatifs d’une réunion internationale des acteurs du développement local qui devait se tenir au Portugal en 2002.

Même si la réunion a été annulée, nous avons décidé de poursuivre les efforts visant à promouvoir le développement local durable, qui pour nous est une assise fondamentale de la construction d’alternatives à la crise mondiale que nous vivons.

En particulier, nous sentons l'importance de construire des ponts entre les gens de différentes régions du monde. C'est pourquoi nous publions en quatre langues: français, anglais, espagnol et portugais.

Le premier numéro a été publié en novembre 2003. Notre initiative est strictement privée, et totalement bénévole. Nous espérons être en mesure de continuer jusqu'à ce qu’une organisation prenne en charge une telle mission, dans le même esprit. Même si nous sommes engagés dans différents projets et organisations, nous n’agissons pas au titre de celles-ci. Entre autres, nous participons aussi tous les trois dans le Réseau Intercontinental de Promotion de l'Economie Sociale et Solidaire (RIPESS) à différents niveaux.

Judith Hitchman (France/Irlande)

• Membre du Comité de pilotage de Pactes Locaux, association française soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’homme (FPH)
• Envoyée spéciale auprès du Comité International d’Urgenci
• Membre de Babels et coordonnatrice de l’interprétation lors de nombreux projets au sein du processus du Forum Social Mondial

Yvon Poirier (Canada)

• Membre du comité organisation d’une rencontre mondiale sur le Développement local à Sherbrooke au Canada en 1998
• Président du Comité International du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC)

Martine Théveniaut (France)

• Déléguée générale des Pactes Locaux
• Active dans divers projets de développement local et d’économie sociale et solidaire en Languedoc-Roussillon.
• Auteur de «Le développement local : Réponse politique à la mondialisation»


Forum Social US, Detroit, 22-26 juin 2010

Environ 15 000 activistes se sont réunis à Detroit au mois de juin pour le deuxième Forum Social US. C’est 50% de plus que pour la première édition en juin 2007. L’approfondissement de la crise économique aux É.-U. est sans doute une des explications de cette plus grande affluence.

Le choix de Detroit était délibéré. Cette capitale historique de l’industrie automobile est l’une des villes les plus touchées par la crise. En 30 ans, c’est plus d’un tiers de la population qui l’a quittée, soit pour d’autres régions du pays, soit pour des cités en périphérie. Ainsi, le taux d’inoccupation est de 17%. Le maire poursuit une politique délibérée qui est défavorable aux quartiers populaires. Ainsi, la politique est de démolir des parties entières pour vendre à des spéculateurs. On ferme des parcs et des écoles. Pour contrer cette situation, il y a de forts mouvements sociaux dans les communautés afro-américaines et immigrantes, car l’âge d’or de l’industrie automobile avait attiré une forte immigration. C’est la ville américaine avec la plus grande communauté musulmane, dont la plus importante communauté palestinienne du pays. Une des initiatives de résistance et de construction d’alternatives est l’agriculture urbaine. Il s’agit du plus important mouvement de ce type aux É-U.. À la fois pour se nourrir et pour créer ses propres activités, notamment pour les jeunes.

C’est dans ce contexte que le réseau US Solidarity Economy Network (SEN), et des groupes alliés avaient organisé une série d’ateliers. En particulier, il faut mentionner la forte présence du mouvement lié aux questions alimentaires, que ce soit l’agriculture soutenue par la communauté et des organisations paysannes membres de Via Campesina. Fait intéressant, une rencontre s’est tenue en vue d’organiser un réseau américain de Souveraineté Alimentaire.

Comme c’est le cas des autres Forums Sociaux dans le monde, un grand nombre de participants sont plutôt de la mouvance anti-globalisation, souvent dans une très grande variété de mouvements politiques de type anarchistes, socialistes ou trotskystes.

Ainsi, bien que ce soit intéressant de voir l’ensemble de ces mouvements, nous avons constaté que la construction d’alternatives n’était pas une grande préoccupation pour un bon nombre. C’est dans cette perspective qu’était organisée la troisième plénière (celle du 25 juin). En particulier, grâce à US SEN (Solidarity Economy Network), les organisateurs du forum avaient invité Daniel Tygel du Forum Brésilien d’économie solidaire afin de présenter la perspective de l’économie solidaire. Il a fait état des avancées de l’économie solidaire au Brésil, notamment la création d’un mouvement qui est enraciné partout dans le pays. Il a insisté sur l’importance d’aller au-delà du discours anticapitaliste (fort présent au Forum) et sur l’importance de se «salir les mains». C’est-à-dire de construire concrètement des activités économiques autogérées par les populations elles-mêmes. Sur le fait que ces activités, fonctionnant avec une logique de solidarité sont en soi un geste politique, une affirmation qu’un autre possible est non seulement possible, mais qu’il se construit déjà.

Yvon Poirier

FORUM INTERNATIONAL EN ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE : POUVOIRS PUBLICS ET SOCIÉTÉ CIVILE
Montréal (Canada), 17 au 20 octobre 2011

Cette rencontre internationale a pour thème principal : le nécessaire dialogue État société civile pour l’élaboration de politiques publiques en faveur de l’économie sociale et solidaire.

Le Forum est organisé avec l'appui, entre autres, du Gouvernement du Québec et la Ville de Montréal. Le comité organisateur est composé des principaux membres et partenaires du Chantier de l'économie sociale du Québec. Le Forum se réalisera également en collaboration avec divers partenaires internationaux tels que l'Organisation Internationale du travail (OIT) et le programme LEED de l'OCDE ainsi que des instances politiques telles que le Secrétariat d'État à l'économie solidaire du Brésil.

Pour plus d'informations sur le rencontre (FR-EN-ES):
www.chantier.qc.ca
ecosoci@chantier.qc.ca



Solidarity Economy I: Building Alternatives for People and Planet
Par Emily Kawano

Nouvelle publication (en anglais)
Format papier : $25.00 US
Version-électronique : $5.00 US
www.lulu.com

Un autre monde est non seulement possible.

Il est en construction.
Nous sommes nombreux à souhaiter quelque chose de plus -une économie dont nous pouvons nous ressentir partie prenante, et non pas un simple comme un simple rouage d’une machine sans âme. Que quelque chose existe et cela s'appelle l'Economie Solidaire. Les prémisses de ce type d'économie sont entièrement différentes de celles du modèle capitaliste néolibéral, qui privilégie l'individualisme, la concurrence, le matérialisme, l'accumulation et la maximisation des profits et de croissance. L'économie solidaire en revanche cherche le bien-être des personnes et la planète. Elle se construit sur ces principes: la solidarité, l'équité dans toutes les dimensions, la durabilité, la démocratie participative et le pluralisme.

Ce livre se consacre à la vision et à l'espoir. Il fournit de nombreux exemples de solutions réelles dans un large éventail de secteurs. Ces pratiques sont actuellement trop isolées les unes des autres. La tâche de l'économie solidaire est de rapprocher ces pratiques ainsi que de construire une économie plus humaine qui travaille pour les gens et la planète.

Le livre est constitué de contributions présentées lors du Forum d’économie solidaire qui s’est tenu à Amherst au Massachusetts en mars 2009.

Syndicalisme et Économie Solidaire : L’expérience québécoise

Les syndicats de travailleurs du Québec ont soutenu l'économie sociale et solidaire. Ils ont créé des fonds d'investissement et des caisses d’épargne et de crédit. La plupart des garderies sans but lucratif sont syndiquées. Une organisation syndicale en particulier, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a été à l’avant-garde de ces activités. Comment est-ce arrivé? Cet article raconte une partie de cette histoire.

Ce texte écrit par Yvon Poirier est publié dans le livre Solidarity Economy I: Building Alternatives for People and Planet annoncé plus haut.
Disponible en anglais et en français auprès de l’auteur.
Yvon Poirier (ypoirier@videotron.ca)

« Vers des P’Actes européens : promouvoir une économie territoriale et coopérante pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale » (Année européenne)

Dans le prolongement de Lux’09, les Pactes Locaux organisent une rencontre « Vers des P’Actes européens : Promouvoir une économie territoriale et coopérante, pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale »
Dans le cadre de l’année européenne. Elle aura lieu à Bruxelles, le 23 novembre 2010, au Comité des Régions européennes.
Elle part d’expériences concrètes, structurées autour de 3 points d’entrée:
1. Réorganiser l’économique et le social à partir des réalités et des ressources locales, plutôt que tout attendre des institutions,
2. Mettre en oeuvre la coresponsabilité d’une gouvernance territoriale, démocratique, de l’économique et du social,
3. Apprendre les uns des autres pour outiller le changement de cap : rassembler et mettre en relation des histoires apprenantes. «Il faut comprendre ce que l’on a appris pour porter des propositions ensemble».

Pour informations
Aloe accueille le projet des Pactes Locaux depuis 2009 et va développer cette coopération en 2010-2011. Ensemble, ils vous invitent à vous associer à ces activités.
http://aloe.socioeco.org/page69-projet_fr.html
Voir aussi : www.pactes-locaux.org

Nos Bulletins sont disponibles sur le WEB :
http://developpementlocal.blogspot.com/
www.apreis.org/

Remerciements à nos traducteurs :
Évéline Poirier (Canada) et Judith Hitchman (France) pour l’anglais
Brunilda Rafael (Irlande) pour l’espagnol
Michel Colin (Brésil) pour le portugais

Nous contacter (pour informations, nouveaux abonnements ou désabonnements)
Yvon Poirier ypoirier@videotron.ca

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